Prisonnière du cœur : l'énigme d'un amour destructeur

« Bonjour à tous, Je m'appelle Mina, j'ai 33 ans et je me sens complètement perdue. Je suis confrontée à une décision cruciale concernant mon avenir : dois-je retourner vers lui ou opter pour le divorce ? Cette question me hante jour et nuit, et je n'arrive pas à trouver de réponse claire. Il y a quatre mois, j'ai enfin trouvé le courage de quitter mon mari. Nous étions mariés depuis trois ans, mais notre relation s'étend sur seize années au total. Au fil du temps, j'avais malheureusement pris l'habitude d'être victime de violences physiques de sa part. Cependant, cette fois-ci, l'incident a été particulièrement traumatisant. Après une soirée où il m'a une fois de plus battue, il m'a réveillée à cinq heures du matin pour recommencer, simplement parce qu'il n'arrivait pas à dormir alors que moi, j'avais réussi à trouver le sommeil. Cette situation était devenue insupportable. Malgré tout, je pense à lui chaque jour. J'ai même envisagé de retourner vers lui, espérant que les choses pourraient s'améliorer. Ironiquement, c'est lui qui a refusé cette réconciliation. Il affirme qu'il ne peut plus me faire confiance depuis que je suis partie en vidant la maison et en emportant la marchandise d'un business que j'avais moi-même financé pour l'aider à se lancer. Il y a quelques jours, je suis allée chez lui pour lui proposer de revenir. Après que nous ayons eu une intimité physique, il m'a dit qu'il allait y réfléchir. Je suis repartie en pleurant, me sentant incroyablement faible et dévalorisée. Mon estime de moi est au plus bas. Je suis complètement perdue. Je n'arrive pas à m'imaginer avec un autre homme que lui. Il représente tout ce que mon cœur désire, à l'exception de ces phases de violence. J'ai honte de moi-même, de vouloir encore de lui malgré tout ce qu'il m'a fait subir. J'ai l'impression que je pourrais toujours tout lui pardonner, et je sais que ce n'est pas sain. Les gens autour de moi pensent que ma capacité à tout lui pardonner est de la folie. Ce ne sont pas seulement les coups occasionnels qui me tourmentent, mais aussi les jours, les semaines, voire les mois de silence qu'il m'impose lorsqu'il ne va pas bien. Durant ces périodes, il n'a pas envie de parler, de rire ou d'avoir des moments d'intimité. Pourtant, avec les autres, il est tout sourire, partage des fous rires, fait des tapes amicales, profite de la vie. J'avais même peur d'exprimer mes pensées ou de répondre lorsqu'il s'emportait, de crainte de recevoir un coup. Ma devise avec lui était le silence, le cœur lourd prêt à exploser, et faire tout à la perfection pour éviter de l'énerver, dans l'espoir d'une vie harmonieuse. Mais la moindre contrariété extérieure l'énervait, et c'est moi qui en subissais les conséquences. Quelle vie ! J'ai fait tellement de choses pour qu'il change. J'espère toujours qu'il changera un jour. Le problème, c'est que je ne le vois pas tel qu'il est réellement ; je vois toujours l'image de l'homme que j'espère qu'il deviendra pour que je puisse enfin être heureuse. Merci de m'avoir lue. »